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VieuxGilou a écrit: | Vi, vi, je sais tout ça BM. Mais notre malheur actuel c'est que nous sommes loin de la trempe de nos lointains Ancêtres. | C'est ben vrai ça! Citation: | Si les Gaulois d'alors ont réussi à se défaire des Arabes et à les renvoyer chez eux pendant douze siècles c'est que, religion mise à part, ils avaient la même dureté de vie... et de caractère, en plus du sentiment d'être chez eux et de défendre le seul lopin de terre qu'ils connussent. | La France de l'époque, le Regnum Francorum, est fort différente de la France d'aujourd'hui. La frontière mérovingienne à l'est, c'est la Weser. Toute la rive droite du Rhin en fait partie, la Westphalie, la Hesse, mais plus loin la Franconie, la Souabe. Les Carolingiens y ont ajouté la Bavière, simplement satellisée, et la Saxe au delà de l'Elbe. La France de l'époque était fort tudesque. Au sud, l'extension mérovingienne venait en deça des frontières actuelles. La Septimanie (actuel Languedoc) était irrémédiablement Wisigothe. L'Aquitaine, au sens large, était fort chatouilleuse, et jusque sous les descendants de Charlemagne, on lui donnait des rois particuliers. Alors, les Gaulois...
Citation: | Les temps étant mille fois plus durs qu'aujourd'hui, ils travaillaient dur pour avoir juste de quoi manger et, l'instinct de conservation d'alors leur faisait faire des enfants, dont la moitié mouraient en bas âge, avec la farouche volonté de se perpétuer. Ils appliquaient à la lettre le commandement divin : "... Croissez et vous multipliez..."
Les filles se mariaient dès la puberté et faisaient un petit tous les 10 mois, | Le régime naturel, en allaitant, conduit à un écart de 30 à 36 mois... Plus en cas de mère très jeune. Citation: | travaillant aux champs jusqu'à y accoucher. Elles étaient grand'mères à 36 ans et mouraient usées jusqu'à la corde à 40. | N'interprétez pas trop les espérances de vie à la naissance que l'on donne aujourd'hui. Avec une mortalité infantile de 1/2, si ceux qui survivent meurent à cinquante ans en moyenne, leur espérance de vie à la naissance était de 25 ans... Aux 17ème, 18ème et début 19ème siècle, l'âge "courant" de décès des adultes était 48 à 60 ans. Compte tenu des progrès de la médecine entre le quatrième siècle de le dix-huitième, cet âge n'a pas dû changer.
Pour la vie à cette époque, je vous conseille les trois ouvrages de Roger-Xavier Lantéri, Les Mérovingiennes, recueil de textes, Perrin, Swanne coeur de loup, roman, Pygmalion, et Brunehilde, étude historique, Perrin, encore que les cartes y soient fausses. |
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