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Rue de la Banque, les mal-logés veulent du concret
Malika 42 ans, Marwan 7 ans et Rayan 10 ans, devant le campement du DAL, rue de la Banque, à Paris, le 15 décembre 2008.
Marwan et Rayan essaient de tuer le temps en jouant dans les couloirs de l'association Droit au logement (DAL). Comme plusieurs dizaines de familles, ils ont dormi rue de la Banque, à Paris, dimanche soir.
Aux côtés de leur mère, Malika, ils ont retrouvé le campement de fortune où ils s'étaient installés il y un an, pour réclamer l'attribution d'un logement décent.
Comme chaque lundi, les mal-logés se pressent à la permanence de l'association.
Mais, lundi 15 décembre, la bâche bleue a été réinstallée sur le trottoir.
Et les familles reviennent.
Pour elles, la ministre du logement n'a pas tenu sa promesse.
Mère célibataire de quatre enfants, Malika vit dans des hôtels depuis huit ans.
Elle a quitté son mari alors qu'elle était enceinte de deux mois.
Hébergée au départ par une cousine, elle n'a jamais trouvé de logement, et a vécu dans des chambres d'hôtel, souvent insalubres, toujours trop petites.
Elles coûtent pourtant 3 000 à 4 000 euros par mois.
Quand Malika travaillait, elle en payait une partie.
Aujourd'hui, c'est le SAMU social qui règle l'intégralité de la note.
Elle ne comprend pas ce système "injuste''.
Elle espérait bénéficier du droit au logement opposable, mais sa demande a été déboutée : "dossier incomplet".
Si elle perd parfois espoir, elle continue de penser qu'un jour elle pourra offrir un véritable foyer à sa famille.
Les deux plus jeunes ne vont plus à l'école depuis quelques semaines.
Pas facile de rester scolarisé quand on change tout le temps de quartier.
"On restera un mois, ou un an, s'il le faut !", conclut Malika.
Karine Lambin
source ... Le Monde ... merci ...
Madame Boutin ! ... voilà un cas injuste que vous pourriez résoudre rapidement ! ...
Cette pauvre mère célibataire ... de 4 enfants ... qui gèlent de froid dans la rue ...
Cette belle famille coûte entre 3 000 et 4 000 zeuros par mois pour des chambres d'hotels trop petites ...
Il faut les renvoyer au soleil ! ... avec 1 000 zeuros par mois ... (on est pas des sauvages) ... cette femme pourrait faire vivre tout son village ! ...
Le budget de la France y gagnerait et tout le monde serait content !
Elle ne travaille plus ... ça ne ferait même pas de peine à un patron ! ...
C'est pourtant simple ! ... sauf si vous êtes dépendante affective avec cette famille ... là ... ça change tout ... évidement ...
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